En juin 2011, j’ai reçu une lettre de Claude Richard. Ayant découvert mon ouvrage, lui et son frère Aristide voulaient venir à Montreuil-Bellay. Tous deux avaient été internés enfants dans le camp avec leur mère et quatre frères et sœurs avant de connaître le camp de Jargeau.

Claude, né en octobre 1940, n’a pas gardé de souvenirs précis de son internement, mais Aristide, son aîné de 9 ans, se souvient de tout. Depuis leur venue avec les épouses, Aristide m’envoie régulièrement des dessins des parties du camps que je lui demande. Je peux ainsi mieux comprendre l’aménagement des bâtiments où vivaient les familles et comment étaient installées les feuillées (waters collectifs).

J’ai découvert ce matin dans le courrier le dessin d’un mirador. Si j’ai retrouvé des photographies de la plupart des bâtiments, jamais je n’ai pu y voir de mirador. J’ai montré le croquis à des Montreuillais qui avaient vécu au temps du camp, et ils ont aussitôt reconnu la construction en bois.

Légende accompagnant le dessin :

Mirador en bois avec 4 côté identiqueset 2 projecteurs.